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six livres

30 août 2006

Visualisation imparfaite,

quelque chose me disait que je devais bouger. Ecrire mes histoires, décrire ma mémoire, un long travail, d'une grande volonté. Savoir que dire et que faire de son être, pour être utile, parler aux autres, des messages, des enjeux. Une littérature qui pourrait d'une visualisation imparfaite, retenir le lecteur. Vous disiez un lecteur ? Oui, un dans chaque pays du monde, un correspondant, des langues étrangères réalisant leurs possibilités d'unité.

20050731024340_dance0730Je suis restée face au poste de télévision, un message du journal disait : changer les attitudes humaines pour sauver le monde, il ne disait pas cela, textuellement, mais cela voulait dire l'urgence. Je devais donc casser ma voiture, à un moment décisif pour ma santé et celle de mes enfants. Je devais arrêter de mourir, car quelque fois, je ressentais ce désir morbide prendre l'avantage.

L'écriture offerte au vent, cela me plaisait, l'idée était là, nous pouvions lire presque à l'oeil, grâce à l'internet, c'est sûr aussi que rien ne pouvait remplacer un bouquin, comme les six livres d'aujourd'hui. Dans mon projet de la rentrée, sortir six livres de ma bibliothèque et vous les présenter...Ca vous dit ?

20050720153109_underconstructionJe crois que je vais faire fort, comme ça, d'entrée. au hasard, six livres me tombent des mains pour se poser délicatement sur le bureau.

Patrick McGrath : Spider- Tennessee Williams : Sucre d'orge- Oscar Wilde : Intentions- Antonin Artaud : le théâtre et son double- Miguel Angel Asturias : Poèmes indiens- Arthur Golden : Geisha-

Et bien hormis le livre de Artaud, je ne me souviens plus du contenu des autres, mais oui, brave enfant, tu ne les as pas lus. Pas lus, pas vus. Je gardais ainsi beaucoup de livres en me disant, je devrais les lire. Alors, ils se mettent en paquet dans ma bibliothèque, ils se regroupent sagement dans l'attente de mon regard, et de mon intérêt à leur égard.

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24 avril 2006

Fleurs, patates, carottes, poireaux, fraises et violettes

1141831297après avoir retourner la terre, enlever les mauvaises herbes, je tamise un bout de terrain, la terre est fraîche sous mes pieds, je m'enfonce un peu, vas-y il me faut une planche, je l'installe et sur mon bateau en équilibre, je continues de bosser ma terre. Mon projet est le jardin : fleurs, patates, carottes, poireaux et fraises, les fraises ça sera pour l'année prochaine !

J'ai le modèle du voisin à côté de moi : je regarde leur terre labourée au carré, pas une mauvaise herbe : la terre est déjà prête pour recevoir les graines. Oui le jardin du voisin est le modèle de jardin parfait.

Ma voisine me voit travailler ce que j'espère devenir un beau jardin, elle vient et nous discutons. Nous finissons par parler de l'Algérie, elle m'explique que leur village d'origine est dans les montagnes, aux portes du Sahara, elle a les yeux qui brillent quand elle parle de cela, son mari travaille depuis trente ans comme chauffeur de bus, je lui dit qu'elle a réussi les éducations de ses 9 enfants car ils ont tous un emploi, elle sourit, parle alors de mes chats, elle dit : le petit gris , ma fille Salouah, il aime bien. Je remarque alors qu'elle donne à mon chat, le même nom que nous lui donnons.

Je suis contente de la rencontre avec ma voisine, je pense cette femme remarquable, à de nombreux points de vue, et sa façon de m'encourager à poursuivre mes débuts de jardinière, tout simplement, cela aussi montre une gentilesse qui m'apparaît précieuse dans ce quartier où les Français pure souche ne me parlent jamais.

- les français pure souche ?, melns apparaît derrière moi lors de ma composition matinale, il me dit que dans notre quartier, il y a de nombreux émigrés...Je ne suis pas vraiment d'accord avec lui, je remarque qu'il y a plusieurs façons de partager un quartier, les connivences entre les jeunes s'établissent mais quand des parents refusent qu'un de leur enfant fréquente notre famille, ce n'est pas tout à fait normal, c'est une façon de nous exclure, ils ont beau être polonais, ils ont complétement oublier leur origine...Je lis ma réponse à melns, bof ça n'a rien à voir, t'as beau être polonais quand tu es con, t'es con.

Bon, je ne vais pas dériver sur la façon d'être perçu par les autres quand nous sommes différents d'eux, je commençais par un jardin et finissait par des cancans !

Plus que le manque de travail, l'indifférence ou la volonté d'ignorer me tuait, surtout lorque l'on empêche un gamin de jouer avec un autre...

Mais pour finir sur une note printanière, les violettes que m'avait donné ma tata polonaise et que j'avais repiquées, l'an dernier, m'ont offert un festival de couleur, de senteur.

21 avril 2006

un jour de paix, je sais que les galeries sont

un jour de paix,

je sais que les galeries sont toutes des paradies pour les peintres.

06_03_12_11_09

13 avril 2006

Young galleries, First Call

8 avril 2006

départ symbolique

plume de soi

J'avais trouvé quelques photos qui me plaisaient, je pensais à nous, à nos désirs de voyage, d'atmosphères dans lesquelles nous respirerions autrement : lentement aspirés par la douceur de vivre, entourés de la Nature prospère, nos corps s'éveillent et trouvent dans l'alentour ce qui suffit pour être bien. Rêve pieu d'une terre pieuse où les couleurs chatoyantes se mêlent aux brises parfumées et tout est là, et notre satisfaction grandit de l'ignorance de l'autre monde, celui que nous aurions quitté sans regret.

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7 avril 2006

La mer

1143689405 unité de l'être, appel du large ? ivresse du vent...Et tu oublies le bleu des vagues ?

1 avril 2006

Dans la nuit, des préférences s'inscrivent.

Dans la nuit, des préférences s'inscrivent.

intention : triangulaire

30 mars 2006

"arrosant le buisson"

une enquête :

1142172004 Sans_titre2 1138983587 1136992706

Attirée par le cercle, le blanc : la recherche de sa matière me conduisait vers la vision de ciels, de traces, de signatures, d'abstraction, de cathédrâles ( de fils, d'armatures, de fer)

1138037235 1136992706 1138472736 1136842656

Une virgule existait : idée d'un cercle rouge, goutte de couleur, orange maternelle, jaune comme l'oeuf.

1139543918 1140532769 1141016573 1141267323

Le rond pouvait-il, elle, être une forme multiple, délaissée, découpée, dérivée, donnant à l'intérieur un paysage, un autre passage, une autre vue;

1142172004

29 mars 2006

Titre provisoire : la forêt Oui, l'endroit est

Titre provisoire : la forêt

Oui, l'endroit est une forêt. Une forêt aux bois profonds et touffus. La plupart des arbres de cette forêt sont centenaires. Ce sont des chênes faux-houx, des chênes chevelus, des alisiers torminal, des ormes champêtres, des chataigniers, des charmes, des noyers royaux. N'oublions pas les micocouliers australs, au nombre de trois.

Un seul pommier sauvage.1141624092. Tous ces arbres composent la forêt des  six livres, le lieu du déroulement de l'histoire. Un lieu que l'on peut sentir mais que l'on ne voit pas toujours. Un lieu de perdition dans lequel je déciderais du destin de mes personnages : serais-ce un renouveau pour chacun d'eux : un architecte, un romancier, une danseuse, un philosophe. Le retour aux forces vitales du monde, la forêt est ce contenant, peut-elle créer de nouvelles perspectives dans leur vie ?

L'histoire puise sa force dans les profondeurs des racines de ces arbres.1140490789 J'espérais un lieu dans lequel les hommes se sentiraient petits et c'est vrai qu'ici, ils sont impuissants et innocents face aux arbres de la forêt qui se dressent, majestueux dans leur puissance centenaire. Les hommes découvrent la forêt comme ils entreraient en religion, silencieux et attentifs...

28 mars 2006

Deux formes d'oubli : l'un recherché, l'autre

Deux formes d'oubli : l'un recherché, l'autre imaginaire.

1131984428 juste comme cela, une autre attente se dessinait, on ne pouvait faire autrement, ce désir était là, chaque jour depuis si longtemps, chercher à l'oublier par tous les moyens possibles, inventer des livres, réinventer l'histoire, savoir qu'il ne s'était rien passé. Les démarches étaient multiples, mais elles revenaient vers ce même désir, bien sûr, incertain, et bien sûr, imaginaire.

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six livres
  • Figure de proue Cette fille de bois est venue sans marcher elle fut là soudain assise sur les briques, de vieilles fleurs des mers avait couvert sa tête, son regard avait la tristesse des racines.
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